Les attaques se multiplient contre la DGDDI et ses agents. La Directrice générale, Hélène Crocquevieille ne cache pas ses desseins. Même la LCF, qui ne devait pas être la « grande oubliée » du PSD (dixit notre ministre, Bernard Cazeneuve en personne) est largement remise en cause. Il est vrai que, pour la directrice générale, le plus important et le plus urgent (cf. les 27 mesures), ce sont les facilitations pour les grandes entreprises. Et une fois qu’on a dit cela, on a (presque) tout dit …
Même le sommet de l’État s’y met en validant à la hussarde le transfert de la TVA à l’importation sur la déclaration de chiffres d’affaire pour les opérateurs bénéficiaires de PDU dans un premier temps. Des risques de fraude ou de déperdition fiscale ? On verra … Comme pour la TVA intracommunautaire ?
Les premières hypothèses quant à l’évolution des services (structures et nombres d’agents) montrent bien que c’est un véritable carnage qui se prépare.
Si quelqu’un vous dit que la DGDDI ou ses agents ont quoi que ce soit à y gagner, ce n’est rien de plus qu’un énorme mensonge.
Car il serait de bon ton que les agents des Douanes et leurs fichues organisations syndicales arrêtent de renâcler.
C’est un peu dans ce sens que Jean-Noël Blanc (responsable de la sous-direction A), a voulu enclencher un cycle de rencontres bilatérales.
Ceci ne change absolument rien à notre opposition !
Il faut le rappeler ici : nous ne contestons pas le principe même d’une évolution. Nous ne réfutons pas non plus celui d’un projet stratégique. Nous rejetons CE projet stratégique et ce qu’on veut imposer comme avenir à la DGDDI.
Le 21 novembre dernier, les agents s’étaient fortement mobilisés pour montrer leur profond rejet. Le 20 mars doit être encore plus puissant, pour constituer une étape importante afin de construire un autre avenir à la DGDDI.
L’intégralité du communiqué :